Aux mêmes causes, les mêmes effets ! Partout en Romandie, le gris remplace le vert et ça accélère encore et toujours. Alors pour palier aux réticences, objections voire oppositions de la population, les autorités communales s'abritent derrière la crise de la démographie, celle du logement ou la nécessité de nourrir (engraisser ?) l'économie pour continuer à raser des forêts entières et détruire les derniers corridors. Le tout avec la bonne conscience de poser 2 nichoirs à hirondelles et de planter des centaines de cure-dents qui vont pécloter après le premier coup de chaud car la loi impose la plantation, pas l'entretien. Si l'affectation d'un sol ne change pas ( par exemple si l'aire forestière reste l'aire forestière), il est encore possible de procéder à des coupes rases alors que l'OFEV recommande le contraire.
En ville, dans sa ceinture, autour des vignes du Lavaux ou sur les contreforts des Alpes, partout le même problème. Le réseau "Arbres vivants" s'est constitué autour de ces constats : les communes ont besoin d'un coup de pouce pour faire appliquer les lois et réduire le nombre des dérogations (un arbre reste insignifiant ou - défaut remplaçable - dans l'imaginaire collectif contrairement à certains éléments patrimoniaux par exemple).
Trois journalistes se sont penchés sur notre réseau naissant. Actuellement riche d'une quinzaine d'associations structurées, nous n'avons pas fini de faire parler la Nature : https://www.arbresvivants.com/
Février 2023 : Le Courrier
Mai 2023 : Le Temps
Juillet 2023 : 24 heures
Abattages (coupes rases) au Bois de l'Hôpital - Le Mont-sur-Lausanne 2021
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